Tout a commencé avec ce petit écureuil mignon qui vient de temps en temps faire le spectacle dans l'arbre voisin ou parfois même sur la pelouse et cette idée un peu cucul, je confesse, que je leur ai soumise de lui trouver un petit surnom. 

Réponse de Jonas: -  "On n'aura qu'à l'appeler mes fesses!"

- ...

- "Ben oui, comme ça on pourra dire:  Hé, regarde: mes fesses!!!"

 

Ben voilà, c'est comme ça: au pied de l'arc en ciel, une vraie maison de Bisounours!

Même les galères de chantier (qui ont fini par arriver, avec le retard réglementaire: une fin de chantier tout ce qu'il y a de plus normal, en somme.) sont restées raisonnables et nous avons pu déménager à la date prévue. En posant les cartons entre le menuisier et l'électricien, certes. Mais il en faut plus pour nous décourager et nous avons passé une première semaine de vacances idyllique dans notre maison rêvée, tous les 6. Enfin 7: avec le plombier. Nous avons gouté la joie des allers retours à Leroy Merluche, placé déplacé et replacé les meubles, rempli, vidé et re-rempli les tiroirs, cherché le tire bouchon, le rouleau de scotch, le chargeur de l'appareil photo, le bonnet de piscine pour demain, et tout un tas de trucs que d'ailleurs nous cherchons encore. Nous avons arrosé avec ferveur ce qui ressemblait fort à un champ de cailloux et vu pousser avec enthousiasme (j'ai pas dit hystérie) une belle pelouse béarnaise. Nous avons gratouillé retourné, bêché, semé, planté, arrosé les tomates, framboises, salades, et autres carottes et mangé notre première récolte de radis. Nous avons savouré la terrasse, le coin lecture que l'on appellera la place du chat (autrement dit la meilleure place de la maison), le calme réputé du quartier (réputation que notre présence pourrait faire mentir...) et le silence le soir. Nous avons découvert la joyeuse lumière du matin, dans la salle de jeux, la lumière chaude du soir sur la terrasse, la vue depuis le salon sur le pin tordu du voisin et sur les arbres incroyables qui nous entourent.  Nous avons garé les voitures et dégainé vélos et trotinettes pour aller à l'école, à la musique, à la boulangerie, à la pharmacie... Et nous avons même pu, grâce à une météo complaisante, faire hier soir notre premier feu de cheminée (Qui n'est pas une cheminée mais un poêle. Comment dit-on: notre premier feu de poêle? (Par ailleurs nous ne nous étendrons pas sur les aléas du premier feu qui finit de sécher la peinture dudit poêle et répand une odeur infernale. Un premier feu qui pue, donc. Ce qui impose de laisser toutes les fenêtres grandes ouvertes. Or hier il faisait froid, d'où l'idée du feu d'ailleurs.)) Bref c'était délicieux! Et bien entendu nous avons fêté cela à la moindre occasion, le premier soir et les suivants avec tous ceux qui sont passés par là.

Enfin voilà: depuis maintenant deux mois, nous sommes les rois du monde! 

Heureusement, les Dieux de l'electroménager aidés d'Orange se chargent de nous remettre les pieds sur terre histoire de nous éviter la grosse tête: remercions-les. Ainsi depuis plus de deux mois nous déplorons une panne de four, de hotte, le décès du grille pain et celui du lave vaisselle. J'ai hâte qu'arrive le tour de la machine à laver! Et Orange, aprés être venu une première fois pour rien nous a posé 3 lapins et au 5ème rendez vous n'a toujours pas su comment faire pour nous connecter. Le prochain épisode aura lieu mercredi. Peut être. Je note soigneusement toutes les conversations téléphoniques techniques et plus ou moins diplomatiques que nous avons eux et moi depuis deux mois. J'envisage d'écrire un livre. Ou deux. Je vais faire un carton (hin hin hin!) vous êtes prévenus.

Mais rien de tout cela n'entame vraiment notre enthousiasme, voyez plutôt:

Une fin de journée ordinaire chez moi: je bataille pour mettre en pyjama une Pia qui se tortille comme un ver (dodu le ver) (et souple) j'essaie d'enfiler une jambe alors qu'elle essaie de téter ses orteils, je tente de boutonner les pressions alors qu'elle tente l'escalade de la commode... Bref. Nous sommes interrompues dans nos contorsions par des cris aigus en provenance de la salle de bains: Samuel dans le bain, hurle sur Jonas qui visiblement (audiblement en tous cas) vient de faire une grosse bêtise... Je rapplique, toutes affaires cessantes (autrement dit en laissant Pia escalader la commode les fesses à l'air) et je trouve Samuel scandalisé, de l'eau partout et Jonas caché sous le lavabo penaud (mais pas tant que ça) et surtout trempé. Mais habillé par contre. Oui. Je n'ai pas réussi à comprendre comment il avait réussi à tomber tout habillé dans la baignoire. J'ai juste constaté qu'il est assez compliqué d'extraire un enfant de 4 ans d'un jean slim mouillé. Et puis il a fallu éponger, lancer une lessive, retrouver Pia pour finir de la sangler dans son pyjama. Bref. Je n'ai pas su le fin mot de l'histoire. Jusqu'à ce soir à l'heure du bain alors que je propose à Jonas pour une fois de se déshabiller avant d'entrer dans la baignoire si tu veux bien... "Ah oui, comme l'autre jour, tu t'en ressouviens? Que j'étais tombé dans l'eau en faisant semblant de faire caca dans le bain?!!"

...je serai James Bond.

Il faudra que je change de famille.

J'irai dans la famille Chabasse.

Je serai James Bond Chabasse.

(Ca claque non?!)

Juste pour le plaisir, ou pour crâner un peu (je suis fière comme un pou!) et avec leur permission, voilà le texte que Noé et Luc ont rédigé en classe sur le thème du conte... Je vous le livre tel que je l'ai reçu, fautes d'orthographe d'origine CM2 certifiées.

 

L'or et l'obsidienne

 Au temps jadis, sur une montagne blanche, s'élevait un palais de cristal où un riche seigneur élevait des chevaux volants aux poils d'or.

Mais cette montagne n'était pas n'importe quelle montagne : à l'intérieur une immense caverne y était creusé. Des cristaux ornaient les murs, mais le joyau de cette grotte était un cristal; le plus pur du monde: le Cristal des Créatures. Cette pierre était gardée par une gigantesque dragonne blanche au souffle de feu d'or. Cette dragonne avait le pouvoir de créer les plus  belle créatures (les chevaux volants par exemple) grâce à cette pierre précieuse.

Ca, le seigneur le savait. A chaque fois que la dragonne créait un cheval, la montagne se mettait à briller d'une lumière blanche éclatante et une pluie de cristal créait une nouvelle stalle.

Mais un jour, un cheval noir apparut dans l'écurie. La montagne se mit à briller d'une lueur ténébreuse et une pluie d'obsidienne s'abattit sur la montagne et créa une nouvelle stalle. Une fois le malheur passé, la montagne demeura noire.

Le seigneur savait ce que celà signifiait :un autre dragon avait pris le contrôle du Cristal des Creatures.

Alors il envoya une annonce a tout le royaume, elle fut placardée partout : sur les arbres, dans les maison et les chateaux, dans les villes et les villages... partout, partout, partout.

Alors trois chevaliers vinrent.

Le premier était grand et doté d'une force surhumaine, en armure noire et à la hache à lame d'or.

Le deuxième, éxtrêmement courageux, en armure de titane blanche, à l'épée et au bouclier de saphir renforcé par la magie.

Le troisième, très habile et doué d'une intelligence hors du commun. Vêtu d'une simple tunique verte, il avait un arc et un carquois dans le dos et avait une arme très bizarre à la taille: deus épées soudées à la garde.

Le seigneur leur dit :

-J'espère que vous savez que je vous ai appelé pour une quête ?

-Oui! répondirent en choeur les trois chevalier.

-Alors, je vais vous expliquer en quoi elle consiste ;vous descendrez la montagne en suivant le sentier, quand vous arriverez au croisement vous prendrez à droite. Vous continuerez et vous arriverez à l'entrée d'une immense caverne. Dans cette caverne, vous trouverez deux dragons, l'un sera en excelente santé et l'autre morte ou blessée. Vous tuerez le dragon en bonne santé car il est maléfique et, si possible, vous guérirez l'autre. J'aurai aimé vous accompagner mais je sais seulement m'ocuper de mes chevaux.

Le fort pris son cheval (noir évidement) le courageux parti en courant et l'habile pris, avec l'autorisation du seigneur, un des chevaux volants de l'écurie.

L'habile arriva en premier, il vit le dragon maléfique: il était noir et ses yeux étaient rouge. Il était dans une caverne d'obsidienne, le Cristal était facile à reconaître; il brillait d'une couleur noire. Alors l'habile prit son arc, encocha une flèche, visa l'oeil du monstre et il lacha la corde. La flèche siffla et se ficha dans l'oeil du dragon. Le monstre fou de rage, lacha ses flammes noires qui attegnirent  le Cristal qui fit apparaître cinq trolls armés jusqu'au dents. Alors le fort et le courageux arrivèrent à la rescousse. Un  combat enragé comença, le fort, d'un coup de hache, décapita 3 trolls, le courageux creuva la pense d'un autre et l'habile d'une flèche, transperça la tête du dernier. Pendant ce temps, le fort avait couru jusqu'à la queue du dragon et lui avait, il lui enfonça sa hache dans la queue. Le monstre énervé, balaya le sol de sa queue et envoya le fort, le courageux et quelques centaines de nouveaux trolls en dehors de la caverne. D'un coup de patte, il désarma l'habile qui se retrouva couché sur le sol à dix mètres de son épée. Il vit la griffe du dragon fendre l'air puis il y eu un éclair doré. L'habile crut qu'il était mort mais quand il ouvrit les yeux ce qu'il vit le laissa bouche bée: la dragonne blanche s'était relevé et avait laché son feu sur l'autre dragon. Ce dernier c'était retourné et, de son oeil saint, fixait la dragonne. Profitant de ce moment d'inattention, l'habile ramassa son épée et monta sur le dos du dragon noir, brandit son épée et la planta dans l'échine du monstre. Il enfonça la lame au maximum, l'arracha, puis recommença a un autre endroit pendant que le dragon se tordait de douleur. Il se rua et l'habile se retrouva sur le nez du monstre. Ce dernier le fixa de son oeil restant. L'habile en profita pour le lui crever. Alors le dragon secoua la tête d'une telle force que l'habile lacha prise. Il tomba, tomba, tomba... et finit par atterirent sur une masse molle: la dragonne l'avait rattrapé. Elle le reposa par terre. Il courut ramasser son arc, le banda, encocha une flèche, attendit de voir de cou du dragon aveugle qui remuait en tous sens, puis tira. La flèche s'enfonça si profond dans l'entaille qu'avait fait l'épée qu'elle perça la trachée. La créature mortellement blessée poussa un rugissement si fort que les parois de la caverne vibrèrent. Puis le dragon s'affaissa sur le sol, sans vie. L'habile ramassa son épée, passa son arc à l'épaule puis courut aider les deux autre chevaliers qui affrontaient encore les trolls. Au bout de dix petite minutes, ils vinrent à bout des trolls. Ils revinrent au palais où le seigneur les attendait. Il leur dit:

-Quand j'ai entendu le cri du dragon, j'ai tout de suite su que vous l'avait tué. Je voudrait que vous tuiez le cheval noir de l'écurie puis revenez ici.

Les chevaliers descendirent à l'écurie et s'approchèrent du cheval noir. Le fort proposa:

-Décapitons le, j'accrocherais sa tête a mon mur.

Le courageux dit:

Non, brulons le pour chasser la maagie noire qui es en lui. Si tu veux, tu auras ses cendres.

L'habile dit:

-Attendez moi ici, je reviens.

Il alla chercher un pavé de cristal sur le sol de l'écurie, entra dans une stalle, arracha un crin au cheval d'or l'occupant puis revint voir les deux autres. Il prit le pavé, le posa dans la stalle d'obsidienne, prit le crin et le posa sur le cheval noir. Aussitôt le cheval devint doré et la stalle de cristal. La montagne brilla d'une lueur blanche et resta de cette couleur. L'habile dit:

-Allons annoncer la bonne nouvelle au seigneur.

Les trois guerriers remontèrent voir le seigneur.

L'habile dit à ce dernier:

Le cheval noir a été remplacé par un cheval d'or et la montagne a reprit sa couleur initiale.

Le seigneur dit:

-En récompense, je vous donnerai ce que vous voudrez si c'est en mon pouvoir. Choisissez.

Le fort réfléchit puis dit:

-En passant devant l'armurerie, j'ai vu une grande épée noire, j'aimerai la posséder.

Le seigneur lui dit:

-Elle est à toi.

Le courageux dit:

-En passant devant la salle au trésor, j'ai vu un gros saphir, j'aimerai le voir au pommeau de mon épée.

Le seigneur lui dit:

-Prends le.

L'habile dit:

-J'aimerai posséder un de vos chevaux.

Le seigneur lui fit signe de le suivre. Ils empruntèrent un pasage secret qui menait aux écurie. Arrivés aux stalles, le seigneur attacha un cheval a une longe et sortit un coffre d'une étagère.

-Rapidor est a toi, dans ce coffre tu trouvera de quoi t'occuper de lui et d'Orpure, dit il en attachant une jument blanche à la longe.

L'habile, qui ne comprenait pas, demanda:

-Mais j'ai demandé qu'un cheval, pourquoi deux ?

Le seigneur lui dit:

-C'est pour faire un élevage.

L'habile monta sur Rapidor et, suivi d'Orpure, il rentra dans son fief. Depuis, de père en fils, ils élèvent des chevaux volant.

Le moins qu'on puisse dire c'est que mes assitants sont enthousiastes...

C'est chaque année le dernier vendredi avant les vacances de Février. Et c'était ce matin.

On avait réussi à convaincre Samuel de ne pas se déguiser en joueur de foot pour la millième fois. Et donc à trouver l'idée qui allierait ses deux passions du moment: Le gel pour les cheveux et les voitures, tout en lui garantissant une fiere allure: Samuel veut bien se déguiser mais il faut qu'il reste à son avantage question de priorités... Donc hier soir on avait bricolé un pistolet en carton, un badge 007 et un porte clé Aston Martin. On avait dégotté une chemise blanche, cousu vite fait un noeud papillon et piqué une veste dans la penderie de maman (de l'interet d'avoir une maman d'1m12...). James Bond, comme si on y était. En voilà un. 

Pour Noé ça n'avait pas été trop compliqué, des mois qu'il s'était taillé sa baguette en bois de houx 27,5cm et qu'il attendait de pouvoir sortir la cape de Gryffondor reçue à son anniversaire. En plus il serait O-BLI-GE de ne pas se coiffer pour ce rôle qui exige les cheveux en bataille. Et soucieux du détail, à défaut de cicatrice, il s'était donné la peine de se manger un poteau de la cour de récré hier aprés midi, ce qui lui a valu un bel oeuf sur le front. Harry Potter, dans ma maison. Et de deux.

Pour Jonas, plus épineux il a fallu choisir entre ses multiples tenues... un ours? un alligator? Un pompier? Un âne? Ou alors Pisderman? (non, il n'y a pas de faute de frappe...). On avait décidé que le pompier serait le mieux, tenue qui offre l'avantage d'être un ciré avec casque intégré pas inutile vu la météo. Il était ravi d'avoir l'occasion de montrer son cadeau de Noël à sa maitresse Hélène et avait préparé sa tenue méticuleusement hier soir. Un Fire Chief, rien que pour nous. Et de trois.

Un marbré pour le goûter et c'est plié.

Sauf que...

Sauf que ce matin le pompier avait changé d'avis et voulait devenir un alligator. Ou un pisderman. Ou un ours. Ou rien. Et d'ailleurs il ne voulait plus se déguiser. Ni aller à l'école d'ailleurs. James Bond lui a passé deux heures dans la salle de bain, à défaire, refaire, dérefaire, redéfaire, déredéfaire, redérefaire sa coiffure, le peigne menaçant de rester définitivement collé dans ses cheveux vu la demie tonne de gel employée. Pendant ce temps Harry Potter arpentait la maison en braillant des sortilèges à tour de bras dans de grandes envolées de cape, oubliant au passage que même avec les cheveux en bataille on peut avoir l'haleine fraîche et les dents blanches, Ahem...

Bref. c'était carnaval. Et ce soir les vacances commencent, il était temps!

Sur les blogs tendances on appelle ça la routine beauté, la biouty routine, my dear... C'est le summum du chic, l'intimité des stars, le truc des grands filles toutes simples, que si toi tu fais pareil tu vas instantanément te trouver parée du même charme, du même raffinement, de la même peau éclatante et de la même assurance... Bref.

En général il faut se lever à l'aube pour boire un jus de citron chaud en écoutant le chant des oiseaux debout sur un pied devant la fenêtre ouverte. Ensuite, trés simplement on se fera un petit gommage aux grains de sable du canada avant d'appliquer un soupçon de crème de jus de citrouille et on se passera le contour des yeux à l'huile de foie de castor le tout pendant que pose un masque capillaire au beurre de baratte 6 ans d'âge. Là dessus un nuage de poudre de grain de riz fermenté, une touche de rouge à lèvre, un trait d'eye liner, un rien de mascara, presque pas de fard à paupière, à peine un peu de blush. tout ça pour un résultat trés naturel. Enfin une tenue soigneusement choisie, un camaieu de gris (le nouveau noir) tellement subtil, une veste un peu décalée pour dédramatiser les talons, un sac coordonné... On n'oubliera pas de photographier le résultat tout en élégance et en sobriété... Bref.

Chez moi c'est pareil. En mieux: 

A la troisième sonnerie du réveil, élégamment vétue de ma polaire décathlon, des chaussettes sans doute dépareillées dans mes espadrilles, le cerne fringant et le cheveu indépendant, je commence par négocier âprement avec Jonas un bol de céréales de la reine des neiges en échange des tartines de "pain molle" dont il raffole mais que j'ai encore oublié d'acheter. Pendant ce temps Gab entreprend de faire lever et s'habiller les grands en même temps qu'il s'occupe de Pia. A eux quatre ils assurent la bande son "Non, tu n'as pas le temps de lire" "Attend, juste un bisou à Pia" " Allez mais dépechez vous un peu" "arrête un peu de gigoter toi, on ne va jamais y arriver""Mais c'est pas vrai que t'es encore un slip???" "Mais euh, Maman ne m'a pas préparé mes habits!"  (On ne relèvera pas le degré d'autonomie proche de zéro de ces enfants. (Merci)) Et puis, je remplis trois autres bols de lait, mais: "Mais non maman, pas pour moi, tu sais bien que je préfére (depuis trois jours, ndlr) le Caro avec de l'eau chaude!"  Ah oui, mince, pardon. Enfin Bonjour quand même Noé... Ne pas oublier les antibios de Pia Pia qui trépigne en attendant son biberon, pendant que Samuel descend l'escalier en courant: "Mamaaaan, j'ai sport aujourd'hui je trouve pas mon joggiiiing!" Dont acte, je descends prendre le frais à la cave pour aller farfouiller dans le sèche linge et en extraire le fameux jogging. (Dans le meilleur des cas. Il a pu arriver qu'il ressorte du linge sale sans passer par la case machine mais n'insistons pas.) Bref. Ca c'était pour la séance de méditation matinale. Relaxant, dynamisant, rafraîchissant: Parfait!

Ensuite dans ma salle de bain de 2m2 environ, Je me brosse les dents d'une main en empêchant Pia de vider la poubelle de l'autre. Je ne trouve pas ma brosse à cheveux: Samuel me l'a piquée pour parfaire sa coupe devant mon miroir "Dis, je peux te prendre du gel?". J'enjambe Jonas qui joue aux voitures sous le lavabo en chantant la marseillaise et tente de remettre la main sur ma serviette de toilette tout en peaufinant ma culture nucléaire en discutant avec Noé actuellement dans sa phase bombe atomique: "Tu connais la différence entre la bombe A et la bombe H Maman?" Vous avez bien compté, nous sommes 5 dans la plus petite salle de bains de la ville de Pau. 6 même, parceque Gabriel aussi a besoin de se brosser les dents... Voilà pour le petit soin du visage.

Quand à la séance d'habillage elle se termine bien souvent par le même jean qu'hier dont je découvrirai en arrivant à l'école la dégoulinure de vomi particulièrement stylisée sur la jambe droite. Le sac à main attrapé à la volée qui contient pêle mêle une compote (entamée), trois petites voitures, un mètre, une couche (propre (normalement)) de ma fille, le nuancier Tollens et assez de miettes pour nourrir la famille souris. Mais jamais mes clés, par contre. Ah, et je me rendrai compte en arrivant dans la voiture que j'ai oublié de prendre un manteau.

Bref, ça a quand même plus d'allure... je ne vois pas bien pourquoi on ne me demande jamais my biouty routine à moi?...

 

(Et comme il a 20/20, elle ne peut même pas le gronder)

(Alors que lui il pourrait... Hum Hum...)

Dire que je pensais alimenter largement ce blog avec nos péripéties de chantier...

Et voilà le résultat: bientôt 8 mois que c'est commencé et un seul message... (Ici, pour se rafraîchir la mémoire) C'est pas qu'il n'y ai rien à raconter hein. (Quoique: On nous avait promis des engueulades à n'en plus finir, des assiettes cassées, un divorce et la fin des haricots: et rien de tout ça (je pourrais parler trop vite, note bien...) on serait presque un peu déçus du coup.)

Bref. Ce n'est donc pas sur ce blog qu'on s'en rendra compte pourtant on continue d'être excités comme des puces, de sauter partout à chaque nouvelle étape, de passer voir l'avancée des travaux tous les jours (voire 2 à 3 fois par jour...). On a hâââte d'en voir le bout... Mais encore un peu de patience.

En attendant, un résumé en images des 6 derniers mois: