La fête de l'école.
Il est temps que je réagisse, les grands mères de céans vont faire un esclandre, sinon.
(Et au passage elles te m'ont mis une pression, je te dis pas)
Alors voilà, la fête de l'école, ce fut un grand moment. Vraiment très grand. Je vais la faire brève et éviter de m'énerver sur les parents d'élèves qui viennent y consommer comme au mac-do ou à carrouf', se ruant sur la porte pour être au premier rang, râlant parce-que la buvette n'est pas encore ouverte, qu'il n'y a plus de coca et ... bref, j'ai dit je ne m'étends pas.
Parce qu'exception faite de ces quelques désagréments, franchement c'était réussi. Le spectacle était sympa et j'ai commencé à pleurnicher dès la première danse même si je ne connaissais personne dans cette classe là. Et non, je ne suis pas enceinte, mais j'y peux rien: voir ces petits Lu qui s'appliquent, froncent les sourcils se concentrent à mort, font tout bien comme la maîtresse, enfin essaient, toujours et se rentrent dedans se prennent les pieds dans le tapis, font un coucou à maman et perdent définitivement le fil, ben ça me met les larmes aux yeux à tous les coups. Alors quand ça a été le tour de mon grand saucisson, qui est rentré sur "scène" le premier, main dans la main avec son copain le meilleur, comme il l'appelle, le tout sur l'air bien connu de "Voyage Voyaaaaaage" je ne vous dis pas dans quel état j'étais...
Ainsi que je le soupçonnais, il a un vrai talent: une concentration sans faille et une grâce qu'au moins il a du m'emprunter, jugez plutôt:
Autre délice de cette fête: au cours de la kermesse qui a suivi, jusqu'à près de 21 heures, les maîtresses ont eu tout le loisir de découvrir Samuel... Et certainement qu'à l'heure où je vous parle, elles se disputent pour l'avoir dans leur classe l'année prochaine.
Ou pas.
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